A bord de "La Nation"

Le capitaine était dans sa cabine en train de regarder par la fenêtre l'effervescence du port .
Il était inquiet a cause des agitations des monarchistes et s'apprétait a écrire quand un officier frappa a la porte.

-Oui Monsieur Blumberg?

Un des officiers de quart entra, salua et pris la parole.

-Des marhands et des armateurs se demandent pourquoi vous reffusez de partir commercer sur les côtes de Rack comme prévu.

Skeldon le regarda a peine scrutant les mouettes. Hors de question de confier ses inquiétudes a ces gens là.

-Répondez leur que je part quand je veux et que je reste car nos côtes doivent être défendues d'une aggréssion extérieure.

C'était bien là un moyen classique pour détourner les attentions sur une situation intérieure catastrophique.

-Bien monsieur

La porte se referma doucement pour ne pas déranger l'homme qui pour ses hommes, était a prendre avec des pincettes aujourd'hui.

Lorsque l'officier marin leva la tête à nouveau, il aperçu par la fenêtre un homme chauve, debout sur les quais, fixant "La nation" avec insistance. Archibald était venu voir où avait accosté le marin, et commençait à faire le tour du navire (enfin en restant sur le quai). Un jeune mousse, tête baissée, le percuta de plein fouet.

"Héla, vous ne vous êtes pas fait mal?" demanda Archibald. L'homme se releva avec peine.

"Dites-moi, ce galion semble attendre quelque chose ou je me trompe?" continua-t-il.

"En effet, le capitaine craint une menace extérieure, nous restons au port jusqu'à nouvel ordre." il haussa les épaules, montrant qu'il n'en savait pas plus.
Archibald tapota son crâne chauve et se murmura à lui-même : "une menace "extérieure"?....."

Les jours passèrent et Skeldon attendait avec anxiété « l’événement ».
Il arriva inexorablement un soir. Alors que l’équipage de « la nation » avait entendu pendant toute la journée une manifestation bruyante venant du centre ville, des coups de feux éclatèrent.

L’équipage sur le pont se regarda avec interrogation. « Que se passe t-il ? » pouvait on entendre.
De sa cabine Garrys avait entendu le début des hostilités. Il endossa son uniforme et s’équipait de son sabre. S’il devait mourir un jour se serait en protégeant la république, il le savait bien.

Un garde républicain arriva en courant sur la passerelle de « La Nation ».
-C’est un Putch ! Les monarchistes prennent le pouvoir ! Fit il essoufflé.
Le Capitaine Skeldon sortis sur le pont. Tout l’équipage le regardait.

-Nous devons défendre nos institutions. Nous n’abandonnerons pas le navire alors je ne veux que quelques hommes. Qui est volontaire ?

Tout l’équipage leva la main. Skeldon sourit et désigna un groupe d’une vingtaine de matelots. Blumberg pris la parole.

-Je viens aussi mon commandant.
-Non Blumberg vous commandez le navire vous y serez plus utile. Je connaît des officiers de la marine et même un amiral qui se ferait une joie de le couler pour me punir de ce que je vais faire, quitte à perdre un des fleurons de notre escadre.

Le groupe de matelots désigné sortis les sabres. Skeldon s’apprêtait a descendre a quai par la passerelle quand Blumberg lui saisit l’épaule

-Mon Capitaine, je veux y aller…
Skeldon réfléchis.
-Bien. Mr Koolitch vous prenez le commandement du navire.
Une fois sur le port le groupe se mis à courir vers le palais présidentiel d’où on entendait hurlements et coups de feux.