Les préparatifs

Garrys Skeldon marchait d’un pas déterminé vers le palais ce soir. La pluie ruisselait de partout. Débordant des caniveaux, s’engouffrant dans les soupiraux, elle coulait irrésistiblement vers le centre de la rue pavée. Il ne croisa que quelques attelages dont le conducteur moribond pestait contre ce « Satané temps à la noix ».

Une fois en vue du siége du parti monarchiste, L’officier fut déçut de voir que toutes ses lumières brillaient en cette heure tardive. Cela était un mauvais, très mauvais présage.
Tant d’effervescence des militants ne laissait présager qu’une chose pensa Garrys, ils n’avaient nullement renoncés à leurs manifestations, et celles-ci pourraient bien être les dernières pour le régime en place…
En arrivant devant la façade du très ancien édifice, un militant aborda le militaire,
lui tendant un tract.

-Holà matelot! Viens te joindre à la manifestation du 35. ( et oui dans le calendrier port-La-Belloi les mois ont 43 jours )

Par politesse il pris le tract sans lui hurler qu’il était capitaine et que si il l’ouvrait pendant les prochaines années il le collait aux fers. Il grimpa rapidement les escaliers et entra se mettre a l’abris.

Une foule de personnages était présente dans le grand hall, la plupart voir presque tous ses constituants issus de la haute société. Là une connaissance de Garrys s’approcha et lui passa le bras autour du cou avec une franche camaraderie. C’était William Krieg, un capitaine de corvette bon ami a lui. Il pris a partis une douzaine de personne assis a une table et préparant la manifestation.

-Hé bien Messieurs, serait-ce que le fils de chouan viens nous rejoindre ?

Certains ôtèrent leur chapeau en signe de respect.
Garrys fut très gêné, d’autant qu’il venait ici les convaincre d’annuler la manif, et surtout le Putch que certains membres du parti comptait faire en instrumentalisant des jeunes militants influençables.

-….Hum non.

William eut un air déçus.
Skeldon le pris a part aussitôt.

-Ecoute William tout çà sent très mauvais…
-Tu veux rire ? Tout est prêt…
-Ecoute vous allez avoir beaucoup de mort avec la garde nationale…
-La garde nationale ?1 tiers est avec nous ! Ce n’est pas avec ce gouvernement de faibles qu’on empêche une révolution…
Garrys ne savait plus trop que dire. William le regarda l’ai soupçoneux.
-Tu ne fais pas que refuser de rentrer au parti, tu viens nous saper le moral…
-Exactement, et vous dire de renoncer.
-Tu n’a rien du courage de ton père…Lui rétorqua William sans trop réfléchir. Garrys devins rouge de colère et son sang ne fit qu’un tour. Il frappa violement au visage son camarade qui s’effondra se tenant la mâchoire.
Un grand silence se fit. Tous regardaient Garrys comme un trouble fête, voir un opposant où pire, un espion. Seul William avait un regard exprimant une déception infinie.

Le capitaine de « La Nation » sortis par la grande porte sous le regard désapprobateur de l’assemblée.